De plus en plus de magasins ou de grandes surfaces veulent ouvrir le dimanche pensant qu'ils vont obtenir plus de bénéfices. Les clients sont plutôt favorables et les travailleurs plutôt moins.
Certains revendiquent leur position sur Internet: Le dimanche, j'y tiens!
Si vous voulez connaître les lois sur le travail le dimanche, regardez les sites suivants:
Non au travail le dimanche (jyc1) |
Exemple de production: exercice 8 page 149:
LES FRANÇAIS VEULENT-ILS TRAVAILLER LE DIMANCHE?
Deux sondages, l’un réalisé par IPSOS en décembre 2008,
l’autre par IFOP en septiembre 2008, incitent à s’interroger sur ce que les
Français pensent du travail le dimanche.
D’un côté (sondage IFOP), les Français répondent
majoritairement qu’ils sont d’accord pour travailler le dimanche (67%) et de
l’autre (sondage IPSOS) qu’ils ne le sont pas (64%). Cette différence est-elle
due à l’intervalle de trois mois entre les deux sondages ou à la manière dont
les questions ont été posées? Lorsque l’enquête IPSOS insiste sur un travail
régulier le dimanche en demandant “Personnellement,
seriez-vous d’accord ou pas d’accord pour travailler régulièrement le dimanche?”,
celle d’IFOP met l’accent sur la rémunération: “Travailler le dimanche est payé davantage qu’en semaine. Si votre
employeur vous proposait de travailler le dimanche, accepteriez-vous?”.
Concernant l’ouverture des magasins le dimanche, le sondage
IFOP fait apparaître que la majorité des Français y sont favorables (57%) mais,
parallèlement, dans le sondage IPSO, ils estiment qu’il est important (33%)
voire primordial (51%) que le dimanche reste le jour de repos commun à la
plupart des salariés.
Ces deux sondages font donc apparaître de nombreuses
contradictions au sein de la société française concernant le travail le
dimanche.
LISEZ LE TEXTE SUIVANT ET COMPLÉTEZ LES TROUS:
PHRASE 1 ? Selon
l'Insee, en 2011, près de 30% des salariés français travaillaient de manière
occasionnelle ou habituelle le dimanche. Dans la loi, les possibilités de
déroger au principe du repos dominical se sont multipliées. Pourtant, PHRASE 2 , dont l'imbroglio judiciaire
autour des grands magasins de bricolage est une bonne illustration. Il
interroge notre rapport au travail, au temps libre, mais aussi la nécessité de
préserver, ou non, PHRASE 3 . Le
point sur les règles en vigueur.
Pourquoi le repos du dimanche ?
Le principe du chômage dominical est
posé par le Code du travail en son article 3132. La loi dispose qu’il est « PHRASE 4 » et que, «dans l’intérêt des
salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche». Tantôt promu, tantôt
délaissé au XIXe siècle, le repos dominical a été rétabli sous la Troisième
République par une loi de 1906, et n'a jamais été remis en question depuis.
Le choix du dimanche comme jour de
repos fait écho à la tradition chrétienne, où il est consacré à la pratique
religieuse. Aujourd'hui laïcisé, PHRASE 5 . Il
trouve des défenseurs parmi les conservateurs, au nom de ses racines
religieuses, mais aussi à gauche, comme jour dégagé des impératifs de
production et de consommation et dédié au repos ou aux activités personnelles
et familiales. Pour les libéraux, en revanche, le choix du jour chômé doit
revenir à chacun.
Est-ce un principe absolu ?
La même loi qui instaure le repos dominical
y joint de nombreuses possibilités de dérogation. PHRASE 6
, par exemple pour «prévenir des accident imminents» ou en matière de
«défense nationale». D’autres pour des motifs économiques : certains types de
commerce, comme la restauration, les musées, les entreprises de presse,
l'ameublement... peuvent, de droit, fonctionner le dimanche, PHRASE 7 . Ces dérogations de droit
peuvent également concerner, depuis 2009 tous les commerces de détails d'une
«communes d’intérêt touristique ou thermales» ainsi que les «zones touristiques
d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente», définies par
décret.
Dans l'industrie, le travail
dominical est possible si PHRASE 8 .
D'autres types de dérogation nécessitent l'autorisation du préfet : ainsi
lorsque le repos simultané de tous les salariés «serait préjudiciable au public
ou compromettrait le fonctionnement normal de cet établissement». Ou encore
dans les agglomérations de plus d'un million d'habitants (soit Paris, Lille,
Lyon et Marseille), les «périmètres d'usage de consommation exceptionnel»
(PUCE) : eux aussi créés en 2009, ils sont caractérisés par «des habitudes de
consommation dominicale, l’importance de la clientèle concernée et
l'éloignement de celle-ci de ce périmètre».
Enfin, dans toutes les villes, PHRASE 9 , par exemple à l’occasion des
fêtes.
Quels droits pour les salariés ?
Les situations sont très variables
selon le régime. Pour les ouvertures dominicales de droit, par exemple dans la
restauration ou dans les «communes d’intérêt touristique ou thermales», les
salariés ne peuvent pas refuser de travailler le dimanche. Et le travail du
dimanche n'est assorti d'aucune contrepartie en termes de salaire ou de repos
compensateur, à moins qu' PHRASE 10 .
Pour les ouvertures résultant d'un
accord collectif, c'est celui-ci qui fixe les éventuelles compensations
financières pour les salariés concernés. Quant aux ouvertures sur autorisation
administrative, en l'absence d'accord collectif, c'est la décision unilatérale
du chef d'entreprise qui prévaut, sous réserve qu' PHRASE 11
. Dans ce cas de figure, les travailleurs du dimanche bénéficient d'un
repos compensateur et doivent toucher une rémunération au moins deux fois
supérieure à celle d'un jour «normal».
Le salarié est libre d’accepter, ou
non, de travailler le dimanche dans les PUCE, dans les «établissements pour
lequel le repos simultané de tous les salariés est préjudiciable au public» ou
encore lors des cinq dimanches d'ouverture exceptionnelle par an. Son accord
doit être notifié par écrit à l'employeur. Tandis qu'un refus ne peut, selon la
loi, «faire l'objet d'une mesure discriminatoire» ni constituer «une faute ou
un motif de licenciement», pas plus que justifier un refus d'embauche. PHRASE 12 , le refus d'une offre
impliquant de travailler le dimanche ne constituant pas un motif de radiation
de la liste de Pôle Emploi.
En pratique, cependant, la liberté
du choix du salarié peut être difficile à établir lorsque celui-ci fait l'objet
de pressions informelles de la part de son employeur.
A.Certaines en raison du principe de
sécurité
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PHRASE 6
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B.Cette protection vaut également
pour les chômeurs
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PHRASE 12
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C.Elle soit approuvée par référendum
par les salariés
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PHRASE 11
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D.Interdit de faire travailler un
même salarié plus de six jours par semaine
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PHRASE 4
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E.La direction de l'entreprise et
les représentants des salariés s'accordent sur le sujet
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PHRASE 8
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F.La question du travail dominical,
une affaire tranchée
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PHRASE 1
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G.Le chômage du dimanche est
justifié par le bien-être des travailleurs
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PHRASE 5
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H.Le repos hebdomadaire étant alors
attribué par roulement au personnel concerné
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PHRASE 7
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I.Le sujet continue de provoquer des
débats enflammés
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PHRASE 2
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J.Les maires peuvent autoriser cinq
dimanches d’ouverture par an
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PHRASE 9
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K.Un accord entre partenaires sociaux
n'en ait décidé autrement
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PHRASE 10
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L.Un jour commun de repos pour tous
les salariés français
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PHRASE 3
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1 commentaire:
Bonjour,
Je cite cette fiche sur mon blog:
http://sandrillana.blogspot.com/2013/09/dimanche.html
Si cela vous dérange, n'hésitez pas à me le faire savoir.
Je vous en remercie.
Bien cordialement!
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