Cette expression "Métro, Boulot, Dodo" se réfère au rythme de vie des Parisiens (et des citadins en général), monotone et répétitif.
EXERCICE Nº1: COMPRÉHENSION ORALE
Vous allez écouter une chanson, retrouvez les mots pour compléter les trous:
Vous allez écouter une chanson, retrouvez les mots pour compléter les trous:
Je n'ai jamais vu ma (1) voisine
Mon Alcatraz, c'est Paris
Dans ma (2) cellule : (3) deux-pièces cuisine
Je mange, je dors, je bois, je (4) ris
(5) Dès le matin, dans mon bureau
Je pense (6) déjà à mon dodo
(7) Midi : sandwiches et re-boulot
Tout en (8) parcourant les journaux
[Refrain:]
Dodo, métro,
Chacun pour (9) soi dans son (10) ghetto
Boulot,
dodo,
Dodo,
métro, boulot, dodo
Encore un jour d'(11) éliminé
D'autres viendront qu'il faudra (12) tuer
Dans la (13) cohue, on (14) griffe, on (15) pousse
Mais la télé nous attend tous
[au Refrain]
Mais le (16) samedi avec Mireille
Nous (17) rêvons aux grands arbres verts
Dans sa superbe banlieue (18) dortoir
Je lui fais l'amour (19) tard le soir
[au Refrain]
EXERCICE Nº2: COMPRÉHENSION ÉCRITE
« Métro, boulot, tombeau
», Refus obstiné d’un ordre intenable (Danièle Linhart, novembre 2010)
Les importantes mobilisations dans tout le pays, comme le
soutien PHRASE 1, indiquent à l’évidence une forte
opposition au report de l’âge minimal de départ à la retraite de 60 à 62 ans,
perçu comme illégitime. Mais elles nous en disent long, également, sur le monde
du travail PHRASE 2 depuis sa «modernisation».
La pénibilité croissante du travail y transparaît, PHRASE 3. Une bonne partie des salariés
doutent d’avoir la force de supporter longtemps ses exigences. Ils ont peur de
ne pas tenir sur la longueur. Les slogans PHRASE 4 le
disent à leur façon : « Mourir au travail ? Plutôt crever ! », ou encore « Une
vie après le travail ! ». Ils révèlent de façon inattendue PHRASE 5.
Alors que les nouvelles technologies informatiques sont censées alléger les
peines physiques, que plus des deux tiers des salariés appartiennent au secteur
tertiaire et que la durée légale du travail n’est que de trente-cinq heures,
voilà qu’apparaît une image lugubre de l’activité professionnelle, PHRASE 6.
Ce ne sont pas seulement les deux années supplémentaires
qui nourrissent des représentations aussi tragiques. Les slogans actuels en
rappellent d’autres, PHRASE 7: « Nous
ne voulons pas perdre notre vie à la gagner ! » C’était en mai 1968 et, PHRASE 8, les ouvriers, majoritaires dans
les cortèges, exprimaient leurs aspirations à une autre existence. Ils
apparaissent plus désespérés encore, comme le montrent la reprise explicite et
le détournement, en cet automne 2010, d’une autre fameuse formule de 1968 : «
Métro, boulot, dodo » est devenu « Métro, boulot, tombeau ». Comment expliquer
une telle dégradation ?
Les Français ont peur de ne pas tenir à cause des
horaires exigeants PHRASE 9, des tâches
répétitives PHRASE 10...
a.
ainsi que le sentiment
d’une dégradation inéluctable
|
PHRASE 3
|
b.
associée à la mort ou
à la privation de vie
|
PHRASE 6
|
c.
au cours des trois
semaines de grève générale
|
PHRASE 8
|
d.
ce qu’est devenu le
labeur quotidien pour un nombre important de Français
|
PHRASE 5
|
e.
dont elles bénéficient
dans l’opinion publique
|
PHRASE 1
|
f.
hurlés en d’autres
temps
|
PHRASE 7
|
g.
qui déclenchent des
troubles musculo-squelettiques
|
PHRASE 10
|
h.
qui perturbent le
sommeil
|
PHRASE 9
|
i.
qui se font entendre
dans les cortèges
|
PHRASE 4
|
j.
tel qu’il est
massivement vécu
|
PHRASE 2
|
EXERCICE Nº3: COMPRÉHENSION ÉCRITE
Auto, métro, vélo,
boulot, dodo (François Cardinal, La
Presse, le 15 mai 2009)
En poste MOT 1 janvier, le
grand patron de la STM
fait mentir l'adage selon MOT 2 plus on
monte dans la hiérarchie, moins on monte MOT 3 son vélo MOT 4 se déplacer... Michel Labrecque est
en effet toujours aussi fidèle à son deux-roues qu'à l'époque MOT 5 il dirigeait Vélo-Québec, dans les
années 1990. Mais est-il aussi fidèle à la vision du transport urbain qu'il
avait MOT 6 à l'époque?
Nous avons eu un début de réponse mardi dernier, MOT 7 de l'inauguration du Bixi. La Société de transport de
Montréal a alors annoncé que ses clients profiteront MOT 8
une réduction de moitié du coût de l'abonnement au réseau de vélo en
libre-service. Plutôt chiche (le client MOT 9 saute un
seul mois de CAM pour cause de vacances n'
MOT 10 a pas accès), l'entente Bixi-STM n'en
constitue pas moins un élément capital de la vision de Michel Labrecque, qui se
résume en une expression qu'il a MOT 11 en 1997 : le
cocktail transport.
Il s'agit, selon ses mots, d'un «maillage» entre les
grandes entreprises de transport en commun (métro, bus, train de banlieue) et
les moyens de transport privé (vélo, taxi, location d'auto, auto-partage,
covoiturage).
En un mot, le citoyen a accès à une vaste palette de
moyens de transport et il choisit, au gré des jours et de MOT 12
besoins, l'auto, le bus, le taxi, le covoiturage, le vélo, ou une savante
combinaison de MOT 13.
MOT 14 l'entente entre la STM et Bixi. En entrevue,
Michel Labrecque reconnaît que l'entente est insuffisante, qu'il doit
travailler encore pour la bonifier.
À ce titre d'ailleurs, il confie que la vaste campagne de
marketing et d'amélioration du service qui sera lancée MOT 15
semaine permettra justement d'embrasser plus largement le concept du cocktail
transport, MOT 16 d'accroître l'affluence du
transport en commun de 8 % MOT 17 2011.
«Nous sommes actuellement à signer des ententes
bilatérales, comme MOT 18 avec Bixi
et une autre avec Communauto (auto-partage). J'aimerais le faire aussi avec les
locateurs d'auto, les taxis, Vélo Québec, etc. Parallèlement, nous montons un
modèle d'affaire qui, prochainement, nous permettra d'harmoniser tout MOT 19 autour d'une carte cocktail
transport», souligne-t-il.
Une «carte cocktail transport»? Sorte de super carte
Opus, cette dernière devrait servir éventuellement MOT 20
faire le lien entre les différents modes.
Armé de MOT 21 carte à
puce qu'il pourrait payer sur une base annuelle, l'usager aurait ainsi accès à
un stationnement incitatif, MOT 22 il
prendrait le métro. À destination, il emprunterait un Bixi pour se rendre au
bureau. Et le soir venu, épuisé, il appellerait un taxi pour MOT 23 sa carte à puce MOT 24 consentirait un rabais. Le
week-end, il profiterait de certains privilèges lors de la location d'une auto
ou de la réparation de son vélo.
Revenons donc à la «machine», la STM. Suivra-t-elle
donc? Michel Labrecque est persuadé que oui. En tout cas, il promet qu'il fera
tout en son pouvoir pour l'amener là où il MOT 25 voit
depuis bon nombre d'années déjà.
Seul ennui : l'homme ne sait toujours pas s'il se
représentera en novembre prochain. Or neuf mois à la tête de la STM, c'est bien peu pour
laisser sa marque, encore plus pour révolutionner le transport collectif...
A
|
B
|
C
|
||
1.
|
C
|
À
|
DE
|
DEPUIS
|
2.
|
A
|
LEQUEL
|
QUE
|
QUI
|
3.
|
C
|
DANS
|
EN
|
SUR
|
4.
|
C
|
À
|
PAR
|
POUR
|
5.
|
A
|
OÙ
|
QU’
|
QUAND
|
6.
|
A
|
ÉLABORÉE
|
ÉLABORÉS
|
ÉLABORER
|
7.
|
B
|
DURANT
|
LORS
|
PENDANT
|
8.
|
C
|
Ø
|
AVEC
|
D’
|
9.
|
C
|
LEQUEL
|
QUE
|
QUI
|
10.
|
C
|
Ø
|
EN
|
Y
|
11.
|
C
|
CRÉÉ
|
INVENTÉ
|
INVENTÉE
|
12.
|
C
|
LEUR
|
LEURS
|
SES
|
13.
|
C
|
CELLE-CI
|
CELUI-CI
|
CEUX-CI
|
14.
|
B
|
CAR
|
D’OÙ
|
POURTANT
|
15.
|
C
|
CE
|
CET
|
CETTE
|
16.
|
B
|
À FIN
|
AFIN
|
POUR
|
17.
|
C
|
AU
|
DE
|
D’ICI
|
18.
|
C
|
CELA
|
CELUI
|
CELLE
|
19.
|
A
|
ÇA
|
CELUI-CI
|
CELLE-CI
|
20.
|
A
|
À
|
EN
|
PAR
|
21.
|
A
|
SA
|
SON
|
LEUR
|
22.
|
B
|
DONT
|
D’OÙ
|
QU’
|
23.
|
A
|
LEQUEL
|
QUE
|
QUI
|
24.
|
C
|
EN
|
LE
|
LUI
|
25.
|
A
|
LA
|
LE
|
LES
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