I. LES
ACCENTS ET SIGNES PHONÉTIQUES
Il y a 3 accents différents français :
L’accent aigu existe seulement sur le –e (été,
vélo) et modifie sa prononciation.
L’accent grave existe sur le –e (frère,
père) et modifie sa prononciation. On le trouve aussi plus rarement sur le –u un seul mot (où) et le –a (4
mots : à, déjà, là, voilà) sans
qu’il modifie leur prononciation.
L’accent circonflexe existe sur –a, -e, -i, -o et -u. Il modifie la prononciation du –o et du –e. Il remplace
une lettre disparue, le plus souvent un –s
(hôpital). Il permet de distinguer
des mots qui ont un sens différent (du/dû).
Il indique plus rarement une prononciation (diplôme,
pâle).
Le tréma indique qu’il faut prononcer
séparément 2 voyelles. On peut le trouver sur un –e, un –i ou un –u (mais/maïs).
La cédille se place sous un –c qui précède –a, -o ou –u. Elle
indique que le –c doit se prononcer [s] (ça,
garçon, reçu).
II. LA PRONONCIATION DES
LETTRES FINALES
En général, ne se prononcent pas :
-
Le –e final
(sauf si le mot ne comporte qu’une syllabe : de, ce,…).
-
Les terminaisons des verbes en –e, -es, -ent.
-
Les consonnes finales –d,
-n, -p, -s, -t, -x, -z (sauf cap, ouest… ; le –n
modifie le son de la voyelle qui précède (maison, un, intelligent)).
-
Le –r dans la
syllabe finale –er (sauf cher,
hier, hiver, mer…).
III. LA LIAISON
La liaison se fait entre la consonne finale d’un
mot et la voyelle prononcée du mot suivant lorsque celui-ci commence par une
voyelle ou un –h muet.
Les lettres –s,
-x, -z se prononce [z] dans la liaison.
La lettre –d
se prononce [t] dans la liaison.
La liaison est obligatoire :
-
entre le déterminant (article, adjectif, pronom) et le
nom : cet appartement est spacieux.
-
Entre l’adjectif et le nom qui suit : les grands hommes.
-
Entre le verbe et le pronom : vas-y ! (sauf : tu vas y arriver).
-
Entre le pronom personnel et le verbe : elles
ont eu de la chance.
-
Entre les adverbes très et trop et l’adjectif : c’est très intéressant.
-
Entre la préposition monosyllabique (1 syllabe) et le
pronom ou article : dans une maison.
La liaison est impossible :
-
entre deux groupes rythmiques : Ils regardent la télévision / après avoir mangé.
-
Après la consonne qui suit le –r : bord à bord.
-
Avant (sauf pour les nombres) ou après et : Il finit / et / il arrive.
-
Devant oui, un,
onze : Mais oui !
-
Devant un –h
aspiré : Elle va aux Halles !
-
Après le pronom personnel dans une interrogation avec
inversion du sujet : Quand vont-ils
arriver ?
On fait toujours la liaison entre un chiffre et le
nom qu’il détermine (trois enfants, deux
hôtels…).
IV. LE
–E SANS ACCENT
Très souvent le –e sans accent ne se prononce pas.
La prononciation est facultative lorsqu’il est précédé
d’une seule consonne prononcée : Je vois ! = J’vois !
La prononciation est obligatoire :
-
Lorsqu’il est précédé de plus d’une consonne prononcée : Prenez
ça !
-
devant le –h aspiré : le
héros.
-
pour le pronom interrogatif que.
V.
L’ÉLISION
Devant un mot commençant par une voyelle ou un –h muet, certains mots et leurs composés
perdent leur voyelle finale.
VI. LE
–H
En français, le –h peut être aspiré ou muet, il ne se prononce pas. Le plus
fréquent est le –h muet
qui autorise la liaison et l’élision (l’homme
– les
hommes). Le –h aspiré qui concerne des
mots d’origine étrangère interdit toute liaison ou élision (le haricot – les haricots).
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