ON ESSAIE TOUJOURS D'ENTRETENIR SA MÉMOIRE, ON A PEUR DE LA NOUVELLE MALADIE DU XXIème SIÈCLE: l'Alzheimer
- Quelles sont ses conséquences du point de vue social, économique...?
- Existe-t-il des campagnes de sensibilisation et/ou de prévention?
- Quelles aides sont proposées aux malades et à leur famille?
...MAIS L'OUBLI N'EST-IL PAS BON PARFOIS?
L'EUROPE RECONNAÎT LE DROIT À L'OUBLI |
EXERCICE Nº1: C.O. / OUBLIER
- Selon Jacques Brel, "Tout peut s'oublier", êtes-vous d'accord avec lui?
- Quelles techniques existe-t-il pour oublier (les peines, les traumatismes...)?
- Quels sont les vertus de l'oubli?
J. BREL / Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui (1) s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des (2) malentendus et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui (3) tuaient parfois à coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas (x4)
Tout peut s'oublier
Qui (1) s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des (2) malentendus et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui (3) tuaient parfois à coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas (x4)
Moi je t'offrirai
Des (4) perles de pluie
Venues de pays où il ne pleut pas
Je (5) creuserai la terre jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps d'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi, où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas (x5)
Je t'inventerai
Des mots (6) insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois leurs cœurs (7) s'embraser
Je te raconterai l'histoire de ce roi mort
De n'avoir pas pu te rencontrer
Ne me quitte pas (x4)
Des (4) perles de pluie
Venues de pays où il ne pleut pas
Je (5) creuserai la terre jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps d'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi, où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas (x5)
Je t'inventerai
Des mots (6) insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois leurs cœurs (7) s'embraser
Je te raconterai l'histoire de ce roi mort
De n'avoir pas pu te rencontrer
Ne me quitte pas (x4)
On a vu souvent
(8) Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est, paraît-il
Des terres (9) brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel (10) flamboie
Le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas?
Ne me quitte pas (x5)
Je ne vais plus pleurer (8) Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est, paraît-il
Des terres (9) brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel (10) flamboie
Le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas?
Ne me quitte pas (x5)
Je ne vais plus parler
Je me (11) cacherai là
À te regarder danser et sourire et
À t'écouter chanter et puis rire
Laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton (12) chien
Ne me quitte pas (x4)
EXERCICE Nº2: C.E. / LE DROIT À L'OUBLI
- Pensez-vous que l'on puisse réellement faire disparaître toutes nos traces aujourd'hui?
- Faites-vous confiance à Internet et aux médias en ce qui concerne "le droit à l'oubli"?
La
justice européenne reconnaît un « droit à l’oubli » numérique
(Marie
Boëton, Aude Carasco, Stéphane Dreyfus et Marianne Meunier , le 13/05/2014)
La Cour de justice de l’Union européenne a rendu le 13 mai
une décision qui fera date, imposant un « droit à l’oubli » numérique. Ses
magistrats ont estimé que les moteurs de recherche sont responsables du
traitement des données personnelles qui apparaissent sur leurs pages Internet
et ont le devoir, dans certains cas, de les supprimer.
Cet arrêt aura de nombreuses conséquences, ouvrant la
perspective de multiples contentieux et relançant le débat qui oppose le droit
d’informer et les droits de la personne.
QUESTION 1
Dans un arrêt rendu public le 13 mai, la CJUE a jugé que les
moteurs de recherche sont responsables du traitement des « données à caractère
personnel » apparaissant sur leurs pages Internet et doivent, dans certains
cas, les supprimer.
En pratique, un particulier peut donc désormais demander à
Google ou à ses concurrents la suppression d’un lien renvoyant à une page Web
qui contient des « données à caractère personnel ».
Cette formulation désigne toute information permettant de
reconnaître un individu : nom, prénom date de naissance, numéro de téléphone,
photo… Il reviendra au moteur de recherche d’établir le bien-fondé de la
demande. S’il ne donne pas suite, le particulier pourra saisir l’autorité de
contrôle locale (la CNIL en France, par exemple).
La CJUE fonde son arrêt sur le droit à la protection de la
vie privée, garanti par une directive de 1995.
QUESTION 2
Les magistrats de Luxembourg n’établissent pas la liste des
cas de figure tombant sous le coup de leur décision. Mais ils sont
potentiellement nombreux, l’arrêt pouvant être utilisé dans toutes les
situations où le droit fondamental à la vie privée ne semble pas respecté.
Selon la CJUE, le moteur de recherche ne peut prendre
prétexte de l’absence de préjudice pour refuser le retrait d’un lien sur
Internet.
Est-ce à dire que toute personne voulant supprimer une page
où son nom est mentionné peut obtenir gain de cause ? « Le risque est d’avoir
une interprétation très large », confirme Benjamin Docquir, pour qui l’enjeu de
cette décision est bien celui de la création d’un « droit à l’oubli ».
QUESTION 3
L’arrêt de la Cour est une surprise, son avocat général
ayant souligné, en juin dernier, qu’aucun droit à l’oubli ne saurait être
invoqué à l’encontre des moteurs de recherche. Porte-parole de Google, Bill
Echikson avait alors salué cette position par ces mots : «Demander aux moteurs
de recherche de supprimer des informations légales et légitimes reviendrait à
de la censure.»
Les magistrats de Luxembourg ont anticipé ces critiques en
établissant, dans leur arrêt, des limites à la possibilité de retirer
d’Internet certaines données à caractère personnel.
Ainsi, dans le cas où l’intéressé jouerait un rôle dans la
vie publique, la balance serait renversée et l’intérêt du public à avoir accès
à l’information en question devrait l’emporter sur le droit à la vie privée.
Resterait encore à déterminer la dimension publique du rôle de l’intéressé.
QUESTION 4
En cas de mauvaise volonté des moteurs de recherche, les
citoyens de l’UE pourront saisir la justice de leur pays. Les Français pourront
déposer au civil une demande de retrait des données litigieuses. En cas de
refus d’obtempérer des moteurs de recherche, une juridiction pénale pourra être
saisie, avec à la clé de lourdes sanctions (prison, amende).
Voilà qui n’est pas nouveau pour le justiciable français. La
loi informatique et libertés prévoit d’ores et déjà la possibilité de faire
retirer du Net des données à caractère personnel, dès lors que le plaignant
peut invoquer des « motifs légitimes ».
Les juges français ont toutefois choisi de faire une lecture
plutôt restrictive de cette notion. « Il faut en effet que l’information
diffusée en ligne soit tendancieuse, inexacte, partisane ou déloyale et qu’un
laps de temps particulièrement long se soit écoulé pour obtenir un retrait »,
précise Me Antoine Fittante.
Les magistrats français devraient rapidement saisir la
juridiction européenne afin d’avoir une idée précise de l’interprétation à
faire de l’arrêt.
QUESTION 5
Cette décision risque-t-elle d’avoir une incidence sur la
diffusion d’articles de presse référencés par le moteur de recherche ? « A
priori non, estime Sabine Madeleine, directrice juridique de Bayard. La Cour
acte que le droit à l’oubli pourrait être invoqué à l’endroit d’un moteur de
recherche, mais elle ne crée pas un droit d’exiger le retrait d’articles de
journaux archivés. »
Dans cette décision s’opposent droit à l’oubli et liberté de
l’information.
L’anonymisation est d’ailleurs l’une des pistes explorées
par la Cnil au terme d’une vaste consultation sur le « droit à l’oubli », avec
« la définition concertée » d’une durée au-delà de laquelle les articles
diffusés en ligne rejoindraient « un fonds d’archives accessible, mais
uniquement sur abonnement ».
REMETTEZ LES QUESTIONS À LEUR PLACE
Les
juges vont-ils être submergés de demande ?
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QUESTION 4
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Que
dit la décision de la Cour ?
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QUESTION 1
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Quels
sont les risques pour la liberté d’informer ?
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QUESTION 3
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Quelles
conséquences pour les moteurs de recherche et les médias ?
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QUESTION 5
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Qui
peut se prévaloir de ce « droit à l’oubli » ?
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QUESTION 2
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