jeudi 31 janvier 2019

LA CUISINE ET LA CHANSON FONT BON MÉNAGE...

LA CUISINE, LA CHANSON, L'AMOUR: TOUT ÇA, C'EST DE L'ART!!!

GRAND CONCOURS PAR ÉQUIPE: TROUVEZ LE PLUS DE MOTS POSSIBLES

LE DÎNER / BÉNABAR
Je veux pas y aller à ce dîner
J'ai pas le (1) moral, je suis fatigué
Ils nous en voudront pas
Allez, on n'y va pas
En plus faut que je fasse un (2) régime, ma chemise me (3) boudine
J'ai l'air d'une (4) chipolata
Je peux pas sortir comme ça
Ça n'a rien à voir, j'les aime bien tes amis
Mais je veux pas les voir
Parce que j'ai pas (5) envie
On s'en (6) fout, on n'y va pas
On n'a qu'à se cacher sous les (7) draps
On commandera des pizzas
Toi, la (8) télé et moi
On appelle, on (9) s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose
On n'a qu'à dire à tes amis
Qu'on les aime pas et puis (10) tant pis
Je suis pas d' (11) humeur, tout me déprime
Et il se trouve que par (12) hasard
Y a un super bon film à la télé ce soir
Un (13) chef-d’œuvre du septième art que je voudrais revoir
Un drame très (14) engagé sur la police de Saint-Tropez
C'est une (15) satire sociale
Dont le personnage central
Est (16) joué par de Funès, en plus y a des extraterrestres!
REFRAIN
J'ai des (17) frissons, je me sens faible
Je crois que je suis (18) souffrant
Ce serait pas (19) raisonnable
De sortir maintenant
Je préfère pas prendre de risque, c'est peut-être (20) contagieux
Il vaut mieux que je reste
Ça (21) m'ennuie, mais c'est mieux
Tu me traites d'égoïste?
Comment (22) oses-tu dire ça!
Moi qui suis (23) malheureux et triste
Et j'ai même pas de (24) home-cinéma!
REFRAIN

L'APPÉTIT DU BONHEUR / ALDEBERT
Des mots, des phrases qui,
Ne font (1) grossir, que de l' (2) âme
J'ai plus envie d'écrire une
Chanson d'amour à l' (3) aspartame
Sentiments light, (4) édulcorant
Je n'ai jamais été très (5) fan
D'émotion à zéro pour cent
D'une vie sous (6) cellophane
Les queues des (7) joies, les quignons de (8) peine:
on les met quand même
Relever le (9) goût, la saveur
Pas d'amour artificiel
Retrouver l'appétit du bonheur
Pas de régime sans (10) elle
Plus d'étreinte, de ferveur à la (11) diète
Pas d'embrassade au régime
Nulle attention d' (12) affiner les silhouettes
De partie de (13) pêche à la ligne
J'ai les (14) yeux plus gros qu'le ventre
La (15) tendresse en étendard
Mettre l'enthousiasme au centre
Du coeur dans les (16) épinards
Les trognons d'extase et les (17) miettes:
jamais on les (18) jette
REFRAIN
Faites (19) revenir à feu doux
Les souvenirs du mois d' (20) août
Laisser reposer les (21) malentendus
Servir en salade les (22) fruits défendus
Si ça tourne au (23) vinaigre et que ça fermente

Mélangez les (24) lèvres au diabolo menthe

mercredi 30 janvier 2019

LA FAMILLE EN CHANSON

DE NOMBREUX CHANTEURS FRANÇAIS ONT COMPOSÉ DES THÈMES SUR LA FAMILLE, EN VOICI QUELQUES EXEMPLES

  1. TROUVEZ LE THÈME EXACT DE CHAQUE CHANSON ET À QUELLE ÉTAPE DE LA VIE DU CHANTEUR ELLES FONT RÉFÉRENCE.
  2. COMPLÉTEZ LES PAROLES.
DANIEL BALAVOINE - MON FILS, MA BATAILLE
DANIEL BALAVOINE / Mon fils ma bataille
Ça fait longtemps que t'es partie
Maintenant
Je t'écoute (1) démonter ma vie
En pleurant
Si j'avais su qu'un matin
Je serai là, (2) sali, jugé, sur un banc
Par l'ombre d'un corps
Que j'(3) ai serré si souvent
Pour un enfant

Tu leur dis que mon métier
C'est du (4) vent
Qu'on ne sait pas ce que je serai
Dans un an
S'ils savaient que pour toi
Avant de tous les (5) chanteurs j'étais le plus grand
Et que c'est pour ça
Que tu voulais un enfant
Devenu grand

Les (6) juges et les lois
Ça m'fait pas peur
C'est mon fils ma bataille
Fallait pas qu'elle s'en aille
Je vais tout (7) casser
Si vous touchez
Au fruit de mes (8) entrailles
Fallait pas qu'elle s'en aille

Bien sûr c'est elle qui l'(9) a porté
Et pourtant
C'est moi qui lui construis sa vie
Lentement
Tout ce qu'elle peut dire sur moi
N'est rien à côté du sourire qu'il me (10) tend
L'absence a des (11) torts
Que rien ne défend
C'est mon enfant

Les (6) juges et les lois
Ça m'fait pas peur
C'est mon fils ma bataille
Fallait pas qu'elle s'en aille
Je vais tout (7) casser
Si vous touchez
Au fruit de mes (8) entrailles

Fallait pas qu'elle s'en aille

CHRISTOPHE MAÉ - MON P'TIT GARS
Mon p'tit gars / Christophe Maé
J'ai pas vraiment le temps de jouer à la (1) poupée
Alors mon enfant ne m'en veux pas
Je rattraperai ce temps-là je te promets
Mais en attendant ouvre le (2) tiroir du bas
Tu y trouveras au fond bien cachés
Quelques-uns de mes vieux soldats
Mais attention, tu n'as pas le droit de les casser
Ces soldats (3) veillent sur toi

Et je te vois comme un grand guerrier
Qui ne tire pas de peur de (4) blesser
Et je te vois comme un grand guerrier
Qui rit aux (5) éclats devant toute une armée
(Devant toute une armée)

J'ai pas vraiment le temps de corriger tes (6) cahiers
Mais mon enfant, ne t'en fais pas
Si ce n'est pas parfait je serai là pour gommer
Mais en attendant lis cette histoire-là
Tu découvriras la vie du petit (7) poucet
Qui a peur de se perdre dans ses pas
Mais pour toi pas la peine de (8) semer
Je l'ai déjà fait, c'est comme ça

Et je te vois comme un grand guerrier
Qui ne tire pas de peur de (4) blesser
Et je te vois comme un grand guerrier
Qui rit aux (5) éclats devant toute une armée

Pour demain je souhaiterais qu'une chose
Que tu laisse tomber les soldats
Finalement pas grand chose
Que tu (9) restes un bon petit gars

Et je te vois comme un grand guerrier
Qui ne tire pas de peur de (4) blesser
Et je te vois comme un grand guerrier
Qui rit aux (5) éclats devant toute une armée

Et je te vois
Et je te vois comme un petit (10) écolier
Qui ne se bat pas de peur de (4) blesser
Oh no no oh no no
Et je te vois
Et je te vois mon (11) pote, mon enfant, mon petit gars, mon confident
Je te vois mort de rire dans la cour de (12) récré
Oh et je te vois
Je te vois, bras dessus, bras dessous
Auprès de celle qui t'éloignera certainement de moi

BEN L’ONCLE SOUL / Petite soeur
Comment te dire
Ca m'fait d'la peine
Je n'vais pas te mentir
Malgré l'(1) ampleur du phénomène
J'ai pas le souvenir
De t'avoir vue zen
Tu les fais (2) s'enfuir
Sans deviner ce qui les gêne
Ça reste entre nous
Vivre avec toi est un (3) cauchemar
Ils t'ont laissée, ouais, c'est tous des connards
J'aimerai t'aider, j'aimerai te croire
Mais j'te connais par cœur
En long, en large, en (4) travers, petite sœur
J'te connais par cœur, j'te connais par cœur, petite sœur

Même Cupidon a (5) lâché l'affaire
Tu as comme un don pour les pousser à l'adultère
Non non, ça ne (6) tourne pas rond, tes amours ont un air
D'incarcération
Quand tu t'y (7) mets pour être clair
Ça reste entre nous
Te supporter est une victoire
Ils t'ont laissée
Tiens, prends donc un (8) mouchoir
J'aimerai t'aider, j'aimerai te croire
Mais j'te connais par cœur
En long, en large, en (4) travers, petite sœur
J'te connais par cœur, j'te connais par cœur, petite sœur

dimanche 20 janvier 2019

LA FAMILLE DANS TOUS SES ÉTATS

Famille, la fin du modèle unique (Martine Segalen)
AIDER LES FAMILLES RECOMPOSÉES
Désunie, recomposée et pourtant plébiscitée, la famille a connu une mutation majeure : elle ne naît plus du mariage mais de la filiation. La question de la parenté est aujourd’hui centrale.

Sous des formes plurielles, la famille continue d’être une institution majeure de la société française. Que l’on en  [1] pour preuve par exemple son taux de fécondité. De fait, en matière de changement, la « révolution des mœurs » qui est en marche est moins [2] de la famille que de la parenté.
Entre la parution du premier numéro de Sciences Humaines en 1990 et celui-ci, l’institution familiale a poursuivi son évolution, sur la courbe entamée dans les années 1970 : le nombre de mariages hétérosexuels continue de baisser, celui des divorces d’augmenter. Si l’avortement et la contraception sont antérieurs aux années 1990, des changements législatifs importants ont depuis contribué à développer l’égalité entre les sexes au sein du couple. Rappelons qu’en 1987, une loi établit l’autorité parentale conjointe ; en 2002, une loi instaure un congé de paternité et généralise le principe de l’autorité parentale partagée, ouvrant la possibilité d’une résidence [3] pour l’enfant ; elle renforce la coparentalité en cas de séparation du couple ; enfin la loi Gouzes, la même année, ouvre la possibilité de modifier le système multiséculaire de transmission patronymique.
Tout en mettant en avant la primauté de l’individu sur l’institution familiale, ces dispositifs organisent l’égalité des parents devant leurs responsabilités éducatives et garantissent le maintien des liens de filiation de l’enfant après la séparation des parents.

L’enfant au centre
Suivant un calendrier parallèle, on observe la montée du droit de l’enfant : il [4] est reconnu le statut de personne, d’abord à travers la ratification en 1989 de la Convention internationale des droits de l’enfant votée par l’Onu, puis en 2000 par la création d’une autorité juridique, le défenseur des enfants (depuis fondue dans l’institution de Défenseur des droits). Dans ce monde [5] valorise l’autonomie, la constitution de la famille et la forme qu’elle prend reposent désormais sur la volonté des individus. Pour une large partie de la population, le mariage n’est plus l’horizon indépassable de la famille française. Se marier ou non, se séparer ou non, est devenu une affaire de conscience personnelle.
En entrant dans ce qu’Irène Théry a nommé le temps du « démariage », le point d’équilibre de notre système de parenté s’est trouvé déplacé, car il n’échappe pas à une règle universelle : dans les sociétés où le mariage est faible, c’est la filiation qui forme la colonne vertébrale de la famille. La montée de l’individualisme n’a pas affaibli l’importance des transmissions familiales. Les enquêtes montrent la force des liens intergénérationnels qui [6] d’aides et de transferts réguliers.
Parmi les nouveaux personnages de la famille ont émergé au cours des décennies récentes les grands-parents, pivots de ces liens. Longtemps oubliés de la sociologie de la famille, ils offrent aujourd’hui une tout autre figure que celle du vieillard. En bonne santé, bénéficiant d’une retraite encore [7], ce troisième âge apporte une aide considérable à ses enfants en gardant les petits-enfants, ou directement à ses petits-enfants devenus adultes qui ont à faire face aux difficultés économiques contemporaines. La relation intergénérationnelle s’est [8] inversée : les lignées d’aujourd’hui sont au service des individus, alors qu’autrefois elles étaient à leur charge.
Le démariage, par ailleurs, a changé la place de l’enfant. Autrefois, il venait comme une évidence après le mariage. Aujourd’hui, [9] naissance est programmée et c’est [10] qui est appelé à fonder la famille, alors que 60 % des premiers enfants naissent hors mariage. Construite dans sa vie intime et privée, la socialisation du couple devient alors publique. Des personnes, jusqu’alors étrangères les unes aux autres, deviennent, avec la naissance du nouveau-né, des paires de grands-parents.

Vers de nouvelles configurations
Paradoxalement, alors que jamais l’enfant n’a été [11] désiré, jamais son lien avec ses parents n’a été aussi fragilisé par le divorce ou les séparations. Jusque dans les années 1960, les trois registres du mariage, de la filiation, de la socialisation étaient liés. Le démariage, les familles monoparentales, les recompositions familiales ont remis en cause [12] intime association. Et les conséquences des nouvelles techniques reproductives comme la loi sur le mariage pour tous élargissent singulièrement le tableau des possibles : s’il y a métamorphoses de la famille, c’est bien dans les mécanismes de la filiation ; le vieux débat, déjà abordé par Émile Durkheim, sur la nature du lien de filiation – social ou biologique – retrouve une nouvelle actualité. Plusieurs déliaisons sont à l’origine de ces métamorphoses de la parenté. Après la contraception qui a permis la sexualité sans procréation, désormais la procréation est possible sans sexualité. Les diverses formes d’assistance médicale à la procréation, la constitution de banques d’ovocytes et de sperme, la maternité de substitution ou le futur possible d’un utérus artificiel bouleversent l’horizon de nos anciennes certitudes concernant la filiation, et ce, dans le contexte d’une société « bébéphile », où le désir d’enfant s’impose de manière impérieuse, [13] compris pour les couples infertiles. Dans ces conditions, la question À qui appartiennent les enfants ? soulève des incertitudes. Et c’est l’État, [14] le droit, qui se trouve interpellé autour de questions à propos [15] les débats sociaux sont vifs.
L’intervention de la sphère biomédicale dans le processus de fabrication de l’enfant montre bien qu’en matière de parenté, nous sommes entrés dans l’ère « d’après la nature » comme le remarquait Marilyn Strathern dès 1992.
C’est pourquoi les questions posées par les nouvelles technologies de la reproduction (NTR) méritent un débat approfondi. Certains anthropologues et sociologues, engagés dans des réseaux militants en faveur de la légalisation de la GPA en France, ont eu tendance à capter ce débat public, justifiant le désir d’enfant à [16] prix. Cependant, [17] peu nombreuses, ces naissances hors normes et, en ce qui concerne la France, hors la loi, alimentent les craintes diffuses d’une partie de la population, bien au-delà des cercles dits conservateurs. Car elles semblent porter atteinte au système de parenté [18] lequel fonctionne notre société, encore dominant comme en atteste le faible usage de la loi Gouzes : la grande majorité des parents opte pour le patronyme paternel alors qu’ils ont désormais le choix du nom de [19] enfant. Ainsi que le note Jean-Hugues Déchaux, « les innovations biotechnologiques les plus audacieuses ne pourront d’elles-mêmes transformer ce qui relève du système de croyances et de l’ensemble des facteurs qui [20] déterminent l’évolution ». Particulièrement en temps de crise, de nombreuses familles demandent des repères normatifs, quand bien même l’État se refuse à juger le comportement des individus.


A
B
C
D
1
prend
prenons
prenne
prennent
C
2
ce
celle
celui
ceux
B
3
alternée
changée
coparentale
intermittente
A
4
l’
la
lui
y
C
5
dont
que
qui
C
6
ajoutent
montrent
participent
se tissent
D
7
à l’aise
confortable
élevé
gargantuesque
B
8
autrefois
désormais
or
puis
B
9
cet
leur
sa
son
C
10
ce
elle
le
lui
D
11
autant
pas
pas autant
peu
A
12
ce
cet
cette
son
C
13
et
même
plus
y
D
14
à travers
à travers de
grâce
versus
A
15
desquels
desquelles
lesquels
lesquelles
B
16
chaque
n’importe quelle
quelques
tout
D
17
mêmes
quoi que
quoique
si bien que
C
18
dans
par
pour
sur
D
19
ce
leur
leurs
son
B
20
en
la
lui
y
A

FAMILLES HOMOPARENTALES: QUEL IMPACT POUR LES ENFANTS?

TROUVEZ LES MOTS MANQUANTS (de 1 à 3 mots par trou):
1)    Gaël, 2 ans, a été conçu par PMA en Belgique, après 2 ans et demi de démarches et d’/de ÉCHECS            .

2)    C’est compliqué pour celle qui accompagne car elle se retrouve un peu à part, dans un(e) petit(e) BULLE             .

3)    Elles ont dû payer plus de 20 000 euros de FRAIS             pour toutes les démarches.

4)    C’est un couple de femmes mais l’enfant aura de nombreux RÉFÉRENTS masculins.

5)    Les mamans ne lui cacheront rien et lui expliqueront qu’il est ISSU        d’un don de sperme.

6)    Elles ont également dû CONTOURNER la loi française.

7)    Ce que Sophie REDOUTE , ce sont les mobilisations contre le mariage pour tous.

8)    Lors de ces mobilisations, il y a eu des PRISES      de position contre l’ouverture des PMA à toutes les femmes.

9)    Depuis 1970, plus de 700       travaux ont été consacrés aux familles homoparentales et le journaliste en a analysé un(e) CENTAINE        .

10)Dans certains travaux, ils se sont intéressés à le/l’ ESTIME DE SOI et les enfants ne semblent pas se sentir DÉVALORISÉS .

11)Ces travaux sont critiqués, c’est pour cela que les modes de RECRUTEMENT vont être multipliés.

12)Actuellement, les chercheurs travaillent sur 180              familles.

13)Les premiers indices montrent que les enfants ÉLEVÉS        dans une famille homoparentale ne sont pas plus vulnérables.